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Trucs et astuces

C’est quoi ce barda ? Le bricolage

Quand on ouvre cette sacoche en dehors d’un bivouac, ce n’est souvent pas très bon signe. Elle contient tout notre matériel de réparation, que ce soit pour le vélo (pompe, rustines, outils, plaquettes de freins, démonte cassette, câbles de vitesse, chambres à air, et même une roue libre avant !), pour les humains (pharmacie de compète grâce à ma maman), ou pour le reste (colle, nécessaire de couture, velcro, ficelle).

Pour l’instant, hormis le vélo, on n’a pas eu beaucoup de casse. On a eu quelques déchirures (mon pantalon de pluie et le sac rouge), des petits trous (sacoches, t-shirts et matelas) et quelques coutures de sacoches décollées. Hormis les vêtements que j’ai recousus, on a utilisé pour le reste du seamgrip, une colle imperméable hyper pratique. Pour les déchirures, j’ai ajouté un petit bout de “tenacious tape”, ça fonctionne très bien !

Dans cette sacoche, se trouvent aussi nos frontales, notre super filtre à eau et notre réchaud. Afin d’éviter la course aux bouteilles de gaz (introuvables dans pas mal de pays), on a investi dans un réchaud à essence (trouvé sur le bon coin quasi neuf !). C’est ultra pratique puisqu’il suffit d’une station à essence avec du sans plomb pour “faire le plein”. La société du tout voiture a au moins cet avantage pour nous : il nous est facile de cuisiner (on se rassure comme on peut…). C’est toujours assez rigolo d’arriver avec notre vélo dans une station essence, les pompistes ne comprennent pas ce qu’on fait là et cela donne des situations assez marrantes où on mime le fait de se faire à manger pour expliquer pourquoi il faut nous remplir ces bouteilles.
On est partis avec une bouteille de 0,3L avec laquelle on tenait 3 bivouacs si on ne faisait pas gaffe (poêlée de légumes, féculents, thé le matin…), Marie nous en a rapporté une autre de 0,6L ce qui nous permet une plus grande autonomie (en gros, quand la grande bouteille est vide, on se dit qu’on s’arrêtera quand on verra une station essence sans avoir besoin de chercher).
Les réchauds à essence sont réputés pour être capricieux (buse qui se bouche…), on n’a aucun problème majeur à signaler pour le notre. Claude le nettoie une fois tous les mois/2mois. L’inconvénient principal est qu’il peut sentir l’essence (d’où le fait qu’on le mette dans cette sacoche et non dans celles de nourriture), surtout quand un pompiste a insisté pour remplir lui même les bouteilles et évidemment en a fait déborder de partout…
Cette sacoche est bien remplie et je dois reconnaître que j’ai renoncé à apprendre la place précise de chaque objet, je laisse Claude mener cette tâche délicate qui aboutit 90% du temps à la fermeture de la sacoche (les 10%, il faut recommencer !).

Si vous avez des questions ou qu’un objet vous intrigue, on sera ravis de vous répondre ! 🙂
A bientôt !

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C’est quoi ce barda ? L’électronique

Cette sacoche contient ce qu’on a de plus précieux : nos passeports ! On y a aussi mis tout l’électronique, ce qui est le plus attractif en terme de vols (le sac rouge est aussi précieux en terme monétaire mais une tablette est probablement plus enviable à voler qu’un duvet sale ! 😉 ). C’est la sacoche que l’on décroche et que l’on garde avec nous quand on va par exemple manger dans un resto et qu’on laisse le vélo dehors. (les cyclistes traditionnels ont des sacoches de guidons qui jouent ce rôle)

Quand on part un peu plus longtemps, on utilise l’accessoire d’Ortlieb pour transformer la sacoche en sac à dos. C’est hyper pratique. C’est ce sac qu’on utilise aussi quand on part se balader à la journée et que l’on laisse nos affaires à l’hôtel/chez nos hôtes. Cela nous évite d’avoir un petit sac à dos pliable en plus et de transférer les affaires, c’est bien pratique !
Pour alimenter ce blog, on a une tablette/ordi (surface 3 trouvée d’occasion, elle se charge en micro usb aussi ce qui évite de prendre un adaptateur supplémentaire) et un appareil photo. On a aussi on a une liseuse (génial !!) et un téléphone chacun (on s’en sert de gps notamment) qui ne sont pas dans cette sacoche. Pour charger tout ça, on a un chargeur rapide, quelques câbles usb, une batterie externe et un panneau solaire. La plupart du temps, la batterie externe nous suffit, on la recharge quand on dort en hôtel ou chez des hôtes. Le panneau solaire nous a été bien utile quand on est passés dans des coins un peu plus paumés où on faisait exclusivement du bivouac (sans accès à l’électricité donc). Il est hyper efficace et charge quasi aussi rapidement qu’une prise électrique en plein soleil.
En plus, on a aussi un drône (dji mavic air) qui nous permet de faire les vidéos. Pour lui, on a par contre été obligés de prendre un chargeur supplémentaire. On vient de s’en séparer, nos amis douaniers ouzbeks risqueraient de le détruire s’ils le voyaient. Vu qu’il y a des détecteurs au rayons x aux frontières, on ne préfère pas prendre le risque… Si tout se passe bien (on croise les doigts pour que la poste iranienne soit coopérative), on devrait le récupérer en Asie Centrale quand Baptiste et Marion nous rejoindront.

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Casse-têtes consulaires

Pour tous les voyageurs à vélo qui vont de l’ouest vers l’est, Téhéran est une pause obligatoire : il faut y préparer tous les visas pour la suite du voyage !

Notre séjour dans la capitale à iranienne a donc ressemblé à ça :

On  passé quelques heures sur la fabuleuse ressource que sont le forum et le site caravanistan pour tout préparer : imprimer les bons documents, faire les demandes dans le bon ordre pour ne pas rester bloqués 3 semaines à Téhéran ou pire, se faire chasser du pays avant que notre visa soit fini.

En pratique, voici un résumé de ce que l’on a fait :

Visa iranien

On vous en avait parlé, on l’avait obtenu à Athènes en Grèce.

Lettre de non objection pour le visa chinois

La Chine demande une lettre de notre ambassade pour pouvoir faire le visa. C’est la 1ère chose qu’on a faite, on est allés à l’ambassade française pour faire la demande (pas possible de faire la demande par mail). Attention, tout objet électronique est interdit dans l’ambassade et il n’y a aucun endroit pour laisser nos affaires. Heureusement, j’ai pu faire la demande pour nous deux et Claude est resté dehors avec nos affaires.

J’ai fait semblant d’avoir un programme très précis pour notre voyage en Chine (on faisait comme si on allait en Chine depuis Téhéran en avion) et n’ai pas pu donner une adresse en Iran. J’ai expliqué qu’on était hébergé par un ami, la fille de l’ambassade m’a demandé “j’espère que ce n’est pas couchsurfing ?!”, j’ai répondu “évidemment” que non, c’est un ami de longue date de Paris (hum hum…). Autre fun fact, elle s’étonnait de voir que nous étions nombreux à vouloir prolonger notre voyage de l’Iran à la Chine. Apparemment, elle n’a pas du tout conscience qu’on fait tous cette demande à Téhéran car c’est le seul moyen d’avoir un visa chinois sur la route… (et que l’on ne fera jamais ce que l’on leur a dit une fois le visa obtenu)

Le lendemain matin, la lettre est prête !

 

Photocopies et passeport

Après la lettre de non objection, nous avons passé un certain temps à trouver un photographe (hop le lien si vous avez besoin) pour faire des photos d’identité (avec et sans voile pour moi) puis faire une centaine d’impressions/photocopies…

 

Visa ouzbek

Arrivés à l’ambassade, il n’y avait pas grand monde, nous avons déposé notre dossier jeudi (photocopies passeport, visa iranien, photos et formulaire). On est revenus mardi, nos visas étaient prêts, ils les ont ajouté dans nos passeports sur place en échange de 110$ pour les 2. Un homme de l’ambassade nous a dit qu’à partir du 15 juillet, il serait possible de faire toutes les démarches en ligne.

 

Visa chinois

Avant de partir, Claude vous avait expliqué qu’on allait galérer à obtenir ce visa. Entre temps, les règles ont changé et l’ambassade chinoise s’est remise à délivrer des passeports avec 3 mois de validité (avant c’était 1 mois de délai pour rentrer sur le territoire chinois, ce qui est trop court pour notre mode de voyage escargot). Bonne nouvelle pour nous, nous avons donc pu faire la demande ! 🙂

Les choses se compliquent quand on voit la liste des justificatifs à apporter : billets d’avion, réservations d’hôtels pour chaque nuit (!!), relevés de comptes bancaires, justificatif d’assurance, itinéraire précis, lettre de l’ambassade… On a donc passé une après-midi à “réserver” billets d’avion et nuits d’hôtels pour un voyage de quasi 3 mois en Chine avec une excursion en Thaïlande entre les 2 (pour avoir un visa plus long avec double entrée). Si certains ont besoin de faire la même chose, voici l’itinéraire que l’on avait concocté (on s’est renseignés pour donner un itinéraire touristique crédible…). Pour les réservations, on a utilisé le site yatra.com qui permet de prendre un billet d’avion sans la payer de suite. S’ils ne reçoivent pas l’argent sous 3 jours, le billet est annulé. Pour les hôtels, on a utilisé booking et on n’a pris que des hôtels où il n’y avait pas besoin de payer de suite et où l’annulation était gratuite (sauf un où je me suis plantée… oups !).

Avec tout ça, on a déposé notre dossier jeudi, ils ont gardé nos passeports, on est allés payer 120$ à la banque en face et le mardi on a récupéré nos passeports avec les précieux sésames dedans ! Résultat : on a 3 mois pour entrer dans le pays et on a un visa de 50 jours avec double entrée (sachant que sur place, il devrait être possible de l’étendre si besoin). Note : on aurait du prévoir un itinéraire un tout petit plus long pour avoir un visa de 60 jours et non 50 (on pensait que c’était 30 ou 60).

 

Extension de visa iranien

Notre visa iranien est de 30 jours, nous aimerions rester quelques jours de plus dans l’idéal. Nous avons donc demandé une extension de visa. En théorie, elle est facile à obtenir quelques jours avant la fin du 1er visa. En pratique, un français avec qui on est en contact sur facebook s’est vu refusé son visa et nous voulions demander cette extension de visa 2 semaines en avance (on en avait besoin pour le visa turkmène…). Du coup, on n’était pas très confiants…

On est donc allés au bureau de l’immigration à Téhéran. Comme on a un visa demandé à l’ambassade et non obtenu à l’aéroport à notre arrivée en Iran, on doit aller non pas dans l’endroit où les touristes font leur extension mais là où les iraniens font leurs demandes.

C’était ubuesque, on a dû faire la queue pour récupérer un formulaire (là on a eu du bol et un mec nous en a apporté un), refaire la queue au même endroit avec les formulaires signés pour avoir le tampon du “big boss”. On est allés payer ce qui nous a permis de récupérer un dossier rose. Puis on est allés au bureau 5, la fille a rangé nos papiers dans le dossier rose et a collé un autocollant sur nos passeports. Elle nous a envoyé à la file 6 (à côté, et évidemment à chaque fois il faut faire la queue en essayant d’éviter que tout le monde nous passe devant), une autre fille nous a collé un autre autocollant sur nos dossiers puis … nous a renvoyé à la file 5 !! Autant vous dire qu’il y aurait quelques améliorations de process à faire ! 😉

Le lendemain matin, on a récupéré nos passeports avec 20 jours d’extension, parfait, ça nous suffisait ! 🙂

 

Visa turkmène

On arrive à la fin de notre périple administratif. Pour l’instant, tout s’est bien passé, on s’apprête à affronter le pire cauchemar de tous les voyageurs le long de la route de la soie : les turkmènes !!

Il est impossible d’obtenir un visa touristique sans prendre un tour et dormir dans des hôtels 4*, nous demandons un visa de transit de 5 jours. Pour l’avoir, il faut donc montrer le visa du pays suivant (Ouzbékistan dans notre cas) et donner les dates de précises de passage à la frontière (avec aucune possibilité de négocier, d’où l’importance d’avoir notre extension de visa avant).

Les taux d’acceptation des dossiers sont très variables et a priori, il n’y a pas de bonne raison d’être accepté/rejeté. Par exemple, des groupes d’amis ont 3 demandes acceptées et 1 refusée… Les voyageurs se refilent les “plans” : il semblerait qu’il soit mieux vu que les hommes soit rasés sur les photos, la lettre de demande devrait être manuscrite (je n’ai tellement plus l’habitude d’écrire à la main que j’en ai eu mal au poignet !  Et finalement… ils ont pris la lettre imprimée ^^)… On a fait les bons élèves et on verra bien ce que ça donne !

On attend maintenant la réponse. Si tout va bien, on récupérera notre visa à Mashad (à l’est du pays). Et si ça ne marche pas, on activera le plan B : aller à Baku, traverser la mer caspienne en Ferry jusqu’au Kazakhstan, ce qui impliquera évidemment d’autres démarches consulaires… chouette ! 😉

On croise donc fort les doigts !!

Mise à jour du 06/08/18 : finalement, on a appelé l’ambassade turkmène 10 jours après avoir déposé notre dossier et on a eu la confirmation que notre visa de transit était accepté ! On l’a récupéré à Masshad en quelques heures (il a tout de même fallu re-remplir le même formulaire qu’au dépôt de la demande). Tout s’est bien passé aux frontières. 🙂

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C’est quoi ce barda ? Manger

Pour la suite de cette série “c’est quoi ce barda” (si vous avez raté le 1er épisode, c’est par là), parlons peu, parlons bien, parlons… nourriture !

On a tout regroupé dans 2 sacoches (à l’exception près du réchaud qui se trouve dans la sacoche de bricolage).

Dans la première, on retrouve nos affaires de cuisine : popote et poêle (en inox pour éviter l’alu pas très bon sur la santé), couverts, tasses, évier, poche à eau, éponge et liquide vaisselle, huile d’olive, thé… Quand elle est vide, on utilise la popote comme stockage de féculent.
A ce propos, il nous arrive régulièrement de faire cuire trop de féculents le soir pour se faire une salade le midi suivant. Cette casserole est super pratique, elle se ferme (quasi) hermétiquement, pas besoin de tupperware en plus.

Dans la seconde sacoche, on y met toute la nourriture que l’on consomme. En général, on fait les courses tous les jours pour ne pas trop transporter. On achète beaucoup de frais (la photo n’est pas très parlante, c’était pendant un repos à l’hôtel) donc ça prend de la place ! On a quand même toujours une portion de rab de féculents, ce qui nous permet de quand même manger si on n’a pas trouvé sur la route (et c’est ainsi qu’on se retrouve à dîner un délicieux riz-bouillon cube-oignon). Avant de partir, j’ai préparé plein de petits sachets d’épices qui nous permettent d’agrandir notre palette culinaire.
Claude est devenu un maître du réchaud, on est très contents de ce que l’on mange, c’est bon ! Par contre, la présentation n’est pas toujours au top, ça ressemble souvent à un mélange féculents/légumes grillés quand même. 😉
Une autre particularité de nos repas est que nos portions sont assez grosses… ce qui semble être la règle pour tous les cyclistes. Sonia et Pirmin nous ont raconté qu’une fois, en camping avec des motards, alors qu’ils cuisinaient pour le soir, les motards leur ont demandé s’ils cuisinaient pour 2 jours… Ils n’en sont pas revenus quand ils les ont vus tout engloutir ! 😉
Cette sacoche est la plus vulnérable aux insectes qui ont tendance à vouloir venir dedans… Pour cette raison, on a choisi une sacoche qui se ferme par enroulement. Quand on voit qu’on est en terrain hostile, on fait attention à bien la fermer pour la garder étanche. Cela ne nous a pas empêché à plusieurs reprises de devoir la vider/nettoyer intégralement suite à des attaques de petites fourmis !

 

A très vite pour la suite ! (un post sur nos 1ères semaines en Iran en écriture !)

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C’est quoi ce barda ? Le sac rouge

En apparence, on se ressemble : 2 roues, un cadre, un guidon, des pédales… en pratique, le voyageur à vélo est très différent de l’amateur de vélo de route ! Les vélos des voyageurs sont lourds, ultra chargés, avec des roues larges qui permettent de passer dans des chemins… alors qu’un vélo de route est très peu équipé, ultra léger, avec des roues fines et lisses. Les uns pédalent pour se promener/se déplacer, les autres pour le sport. Autant vous dire qu’on ne va pas à la même vitesse ! Du coup, quand un groupe de cyclistes français nous dépasse en montée (ie quand on est quasi à l’arrêt 😉 ), on peut entendre “mais il en a un de ces bardas lui !” puis m’apercevant à l’avant “ah mais ils sont deux !”.

Comme l’article nos objets préférés a eu pas mal de succès, on se lance dans une petite série “c’est quoi ce barda ?” où l’on vous dévoile ce qui se cache à l’intérieur de nos sacoches. Les plus attentifs d’entre vous seront déjà tombés sur la liste que l’on a utilisée pour préparer le voyage mais on s’est dit qu’en images, ce serait plus sympa.

Premier épisode de cette série : le (gros) sac rouge qui se trouve en travers de notre porte bagage.

Pour commencer, il faut déjà vous dire que trouver ce sac s’est révélé proche d’une mission impossible. Nos critères étaient : grand (sur un tandem, on a moins de place que 2 vélos avec sacoches), imperméable et surtout… avec des bretelles ! On envisage de faire des randos à un moment de notre voyage et on voulait un sac que l’on puisse facilement utiliser en rando. Clairement, ce n’est pas LE sac de rando idéal mais il fera l’affaire quand on en aura besoin ! Sur les conseils des tandemistes du forum pinohase.fr, on a repéré ce sac (Trek Hiko 60L) trouvé au rayon kayak du vieux campeur (il était même en promo !).

On en est très contents pour l’instant, il est hyper pratique avec son filet ! Le tissu nous semblait un peu fin mais pour l’instant, il tient très bien. Il y a juste un accroc que l’on a réparé. L’avantage supplémentaire des bretelles est que nous arrivons à le fixer directement sur nos sacoches avec les sangles, même pas besoin de tendeur ! A la dernière pluie, on s’est demandé s’il ne commençait pas par contre à perdre un peu son étanchéité… affaire à suivre !

A l’intérieur de ce gros boudin rouge, se trouve notre chambre (rien que ça !).

En pratique, il y :

  • la tente : on a pris une 3 places et on en est très contents ! Ça permet d’avoir un peu plus de place au quotidien et d’accueillir les amis quand ils viennent nous voir
  • nos duvets : de la marque française triple zéro. Le mien est plus chaud que celui de Claude (800g de duvet versus 600g). Ils représentent un gros investissement mais on ne regrette pas ! Ils nous ont tenu au chaud lors des nuits hivernales en France et ils seront indispensables dans quelques mois ! On craignait mourir de chaud avec quand les températures seraient plus clémentes mais finalement, on les met en couverture et c’est très bien.
  • un drap de soie double : on utilise un drap de soie tous les jours pour éviter de salir nos duvets (bien plus galères à laver !). Comme on peut jumeler nos duvets, on est contents d’avoir un drap de soie double, on peut dormir ensemble et avoir (presque) l’impression d’être dans un vrai lit ! La version initiale était un peu courte, on l’a fait rallonger en ajoutant un drap de soie simple au bout. À défaut d’avoir une machine à coudre sous la main, on a confié les travaux aux mains expertes de la voisine de Myranta à Athènes, merci encore !
  • un drap de soie simple (quand on doit dormir séparément)
  • 2 matelas (thermarest prolite), ultra confortables, il m’arrive régulièrement de dormir avec pour éviter de me casser le dos sur un matelas pourri 😉
  • l’oreiller, la chaise et la bâche que j’ai déjà décrits ici

On attache aussi au sac rouge un petit antivol et les pneus de rechange.

Voilà pour ce 1er post ! Évidemment, si vous avez la moindre question, on sera ravis d’y répondre ! 🙂

A bientôt pour plus de nouvelles ! (on est en Iran et tout se passe super bien !!!)

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Ces objets que l’on aime bien

Partir un an en voyage à vélo, c’est renoncer à un certain confort, adopter un mode de vie plus minimaliste. Bien que l’on arrive à faire rentrer un an de vie à l’extérieur en toutes saisons sur notre tandem, on ne fait pas partie des voyageurs les plus légers. On a préféré aller un peu (beaucoup ?) moins vite pour gravir les cols mais garder un peu plus de confort. Voici une liste de ces objets qui nous facilitent la vie au quotidien. Aucun d’eux n’est vraiment indispensable, d’ailleurs on en avait aucun pour nos 1ers voyages à vélo sans que cela nous pose le moindre souci.  On est quand même bien contents qu’ils nous accompagnent pour ce long voyage.

Vous les présenter sera peut-être utile aux voyageurs et c’est aussi une façon de vous parler de notre quotidien ! 🙂 Si vous n’êtes pas patients, allez directement à la fin de l’article, Claude vous y raconte sa dernière aventure !

Et pour la suite du récit de voyage, je laisserai Claude raconter la surprise !

 

Enceinte

Il faut le reconnaître, le vélo, c’est parfois monotone. Pour nous activer les neurones, on a une petite enceinte qu’on accroche entre nous deux sur laquelle on écoute podcasts et livres audios. On adore !! On a choisi un modèle qui est censé résister à l’eau et aux chocs (trouvé d’occas sur leboncoin). En pratique, on évite de la mouiller autant que possible.
Nos podcasts préférés pour l’instant : un podcast à soi, une série française et transferts. Pour les livres audio, on écoute les 3 mousquetaires (spéciale dédicace à Cécile !) téléchargé gratuitement sur librivox (ça occupe quelques heures ; ) ).

 

Chaise

Reçue comme cadeau à Noël, je ne regrette pas de porter ces 500g supplémentaires ! Pour le bivouac, le pique-nique ou les pauses, elle évite de se mouiller/salir les fesses, protège du froid, soutient le dos et surtout… épargne les jambes courbaturées de positions inconfortables et relevages douloureux. Claude n’a pas voulu en prendre une, trouvant cela peu agréable, il me la pique tout de même régulièrement quand il s’occupe du réchaud ou filtre de l’eau !
Pas indispensable mais clairement confortable !

Lunettes de soleil

Faiblement astigmate, je porte des lunettes pour un meilleur confort à la lecture, je me disais qu’il serait dommage de voir autant de beaux paysages… flous ! Je suis donc partie avec des verres photochromiques (clairs avec une faible luminosité et qui foncent avec le soleil) à ma vue selon les conseils non avisés de mon opticien. Et clairement, ça ne suffit pas du tout aux luminosités rencontrées. J’ai racheté des lunettes de soleil (imitation de ray ban, les plus foncées du magasin ! ) dans un magasin de souvenir. Toujours pas assez opaques pour mes yeux clairs, on a écumé les opticiens/magasins de sport d’Athènes pour me trouver des lunettes de soleil avec lesquelles je pourrai affronter les luminosités du désert. J’ai trouvé un vieux modèle de skylinx de Vuarnet, elles sont super, n’étaient pas très chères et en plus j’achète une marque française ! Tout ça pour dire que si vous aussi vous êtes gênés par des fortes luminosités, pensez à trouver de bonnes lunettes (catégorie 4) avant de partir, vous ne le regretterez pas !

 

Liseuses

Quelques centaines de grammes, quelques centaines de livres… On se régale ! Merci encore aux ami.e.s qui nous envoyé plein de recommandations ! On écrira une prochaine fois sur ce qu’on lit !

Thermos

Incontournable dès qu’il fait frais pour avoir du thé chaud toute la journée ! Je me suis préparée des petits sachets avec mes thés favoris, j’adore, c’est mon petit luxe quotidien ! Et par temps chaud, on y presse un citron, ajoute un peu de sucre (voire un peu de menthe fraîche) et on a une délicieuse citronnade fraîche pour affronter les chaleurs de la journée ! Nos anciens thermos qui ont rendu l’âme faisaient 50cl, celui là a une capacité de 75cl, la différence est agréable.

Oreiller

Je ne sais pas vous mais moi, si je ne dors pas avec un bon oreiller, j’ai des grosses douleurs au cou au réveil voire qui m’empêchent de dormir. J’avais essayé la serviette ou encore la polaire sous la tête mais ça ne le faisait pas vraiment. Depuis que j’ai cet oreiller, mes nuits sont transformées !! Quant à Claude, il dort sans oreiller, il utilise juste sa polaire pour lire le soir

Évier et poche à eau

L’évier est ultra léger (50g !), on l’a plié selon les instructions de la pochette, comme une tente quechua, la 1ère fois (ie avec patience et dextérité) puis on s’est dit que le bourrer dans son sac fonctionnait aussi très bien. On l’avait acheté pour faire la lessive/vaisselle et finalement, on s’en sert surtout tous les jours de bivouac pour se laver ! On va directement chercher de l’eau dans le ruisseau ou on y verse de l’eau préalablement récupérée. Selon la configuration des lieux, on le suspend à une pédale ou si l’on souhaite être à l’abri de tous les regards, on le met dans l’entrée de la tente sans la toile intérieure qui se transforme alors en “cabine de douche”.

La grande poche à eau permet de stocker jusqu’à 10L ! On la remplit le soir quand il risque d’être difficile de trouver un cours d’eau pour le bivouac. Ça nous permet de nous laver, cuisiner et remplir nos gourdes le lendemain ! Depuis qu’il fait chaud, on s’en sert directement de douche, c’est super, vraiment comme une vraie douche ! 🙂

Bâche

Trouvée dans un magasin de bricolage, on s’en sert tous les jours : pour se protéger du sol et de ses bébêtes quand on mange, pour éviter de percer nos matelas quand il y a trop d’épines par terre, pour faire écran de protection/tarp en cas de pluie (peu expérimenté encore), pour couvrir le vélo la nuit (moins visible et surtout on garde les fesses sèches le matin s’il a plu la nuit ! )…

Pisse-debout

Acheté il y a quelques années alors que j’en avais offert à toutes les femmes de la famille à Noël, je m’en étais peu servi jusque là par manque de confiance. Il m’a quand même rendu des bons services en festival pour éviter des attentes interminables pour les toilettes de filles ou en soirée sur les quais de Seine.
Depuis quelques semaines, j’ai pris confiance dans ma capacité à l’utiliser sans fuite et c’est génial, je l’utilise au quotidien ! Voici diverses occasions où il m’est maintenant indispensable : pauses pipi sur le bord de la route sans endroit où se cacher, quand il pleut (pas besoin de baisser son pantalon), dans des toilettes à l’hygiène douteuse (il y en a beaucoup) ou encore pour faire pipi dans une bouteille quand on est au milieu de la ville avec la tente en mode “cabine de douche”.

 

Masques de nuit et boules quies

Ultra léger, ne prend quasi aucune place et permet de bien dormir quand on doit passer une nuit en bateau, dans la tente entourée de chiens qui hurlent ou encore sous un lampadaire.

 

Pelle

On vous avait raconté la course poursuite pour aller la chercher, depuis on en est très contents ! On s’en sert pour aller aux toilettes dans la nature comme pour enterrer nos déchets compostables. On essaie ainsi d’être adeptes de l’éthique “leave no trace” (ne laisser aucune trace de notre passage).

 

Épluche-légumes

Ça ne pèse quasiment rien et on s’en sert tous les jours ! Sauf que… on n’en a plus en ce moment ! Claude a jeté par mégarde celui que j’avais depuis 10 ans à la poubelle… :'( On en a retrouvé un depuis mais il s’est cassé dans notre petit sac noir. On en n’a pas encore retrouvé en Turquie mais on guette !

 

Multiprise

Quand on accès à une prise, on a plein de trucs à recharger : téléphones, batteries externes, appareil photos, liseuse, drone… du coup, une petite multiprise est bien pratique ! Claude a perdu la première dans un hôtel (encore !), on en a retrouvé une autre.

 

Couverts

Ça ne pèse rien, ça fait fourchette et cuillère (et même petit couteau). Bref, on aime beaucoup ces couverts ! Et en plus, ça nous fait des histoires à raconter quand Claude les perd (n’y aurait-il pas de la répétition ?! 😉 ) :

 

A bientôt !

Stéphanie